Comment réduire son empreinte écologique à l’épicerie? Des trucs et astuces pour réduire son impact sur l’environnement.
Le jour de la Terre est l’occasion de revoir les habitudes de consommation qui augmentent notre empreinte écologique. Mais au fait, qu’est-ce que l’empreinte écologique? Selon l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS), il s’agit « d’un indicateur économique et environnemental qui estime l’impact de l’activité humaine sur la biosphère ». Ce qui veut dire que les produits que nous mettons dans notre panier d’épicerie ont une répercussion plus ou moins grande sur l’environnement.
Ainsi, en modifiant certains de nos comportements, nous pouvons diminuer notre empreinte environnementale. Pour y parvenir, il faut entre autres réduire nos déchets, éviter le gaspillage alimentaire, prioriser les options écoresponsables à l’épicerie et rester informé.
6 conseils pratiques pour devenir plus écolo à l’épicerie
1. Réduire ses déchets
- « Oublie pas de pas oublier tes sacs! » Pour éviter de devoir demander des sacs en plastique à la caisse, un bon truc est de toujours en trimbaler un réutilisable, en privilégiant ceux qui sont souples et qui se glissent facilement dans un sac à dos ou à main.
- Les ustensiles et les verres en plastique en plastique devraient être utilisés en dernier recours. Glisser plutôt dans son panier à pique-nique des ustensiles réutilisables en bambou et une gourde.
- Apporter des contenants réutilisables pour faire l’épicerie. Tous les IGA offrent la possibilité de mettre les produits en vrac, le fromage, la viande, le poisson ou le prêt-à-manger dans ses propres contenants (veuillez noter qu’en raison de la COVID-19, ce service est suspendu temporairement).
- Privilégier les pochettes réutilisables au lieu des sacs à sandwich ou à collation en plastique. Vous pouvez vous en procurer via la trousse d’articles écologiques proposée par le Jour de la Terre et le Fonds Éco-IGA. Cette trousse, composée d’articles permettant aux citoyens et citoyennes d’être plus écoresponsables, sera distribuée dans des IGA partout au Québec et au Nouveau-Brunswick. Bon à savoir : les sacs de plastique de type Ziploc peuvent toutefois être lavés et servir plusieurs fois.
- Ranger les fruits et légumes en vrac dans des sacs réutilisables.
- Remplacer la pellicule plastique par des emballages en cire d’abeille ou des tissus lavables.
- Opter pour les gros formats plutôt que pour les formats individuels pour réduire l’emballage.
2. Limiter le gaspillage alimentaire
Congeler les légumes et les fruits abîmés pour une utilisation future. Les transformer en un bouillon de légumes ou en compote de fruits, par exemple.
- Acheter les quantités nécessaires uniquement. Au lieu de choisir les barquettes de légumes déjà emballés, par exemple, prendre ceux en vrac pour avoir la quantité nécessaire et ainsi éviter le gaspillage.
- Donner une chance aux fruits et légumes difformes ou un peu abîmés.
3. Bien organiser ses visites à l’épicerie
- Faire l’inventaire du frigo et du congélo avant d’aller faire ses courses.
- Faire une liste des choses à acheter et résister à la tentation d’en ajouter dans le panier une fois sur place!
- Besoin d’aller à l’épicerie en auto ou de se faire livrer sa commande? Il vaut mieux faire une seule grosse épicerie pour la semaine, ce qui réduira les émissions de carburant.
- Grâce à l’application FoodHero, repérer à l’avance si des produits à consommer rapidement sont disponibles à son IGA.
4. Cuisiner plus
Être créatif dans la cuisine pour ne rien gaspiller. Fanes de carottes, pieds de brocoli, feuilles de chou-fleur : rien ne se perd, tout se crée! Nos recettes de la Tablée des Chefs sont des plus inspirantes : gelée de queues de fraises, salade aux feuilles et pieds de brocoli ou chips d’épluchures de pommes de terre.
- Consommer moins de produits préparés. Une option plus écolo (moins d’emballage!), moins dispendieuse et meilleure pour la santé.
- Devenir un pro du touski. Quelle fierté de cuisiner un repas exceptionnel avec des restes!
5. Faire des choix conscients et éclairés
- Éviter les produits ultratransformés. Ces derniers utilisent souvent des huiles industrielles (comme l’huile de palme), qui causent beaucoup de dommages sur l’environnement. Ils sont également suremballés et ont souvent parcouru des milliers de kilomètres avant d’arriver en épicerie. La production et la transformation de ces aliments nécessitent donc plus de ressources.
- Privilégier les produits locaux, avec le logo Aliments du Québec, ou ceux qui ont fait le moins de distance pour se retrouver sur les tablettes, pour diminuer les gaz à effet de serre générés par le transport.
- Mettre plus de protéines végétales au menu. L’élevage industriel des animaux nuit considérablement à la santé des sols, des cours d’eau, des forêts et de la biodiversité.
- Privilégier les produits biologiques. Ce mode de culture est moins dommageable pour l’environnement et pour les espèces essentielles comme les abeilles.
- Le plus souvent possible, choisir des aliments de saison.
- Consommer des poissons de pêche durable, une pratique respectueuse de l’environnement.
6. Rester informé
L’organisme le Jour de la Terre regorge d’informations pertinentes et propose des programmes d’action pour poser des gestes concrets au quotidien qui contribuent à améliorer la santé de notre planète.
Cet article a été écrit en collaboration avec le Jour de la Terre.