Parcourir les allées d’épicerie en solo en toute quiétude alors que notre douce moitié s’occupe des enfants à la maison est le scénario idéal mais ne correspond pas toujours à la réalité. En effet, bien souvent, nous n’avons d’autre choix que d’amener les bouts de chou faire les courses avec nous. Une expérience rarement reposante!
Pour tous les parents du monde nerveux à l’idée de faire l’expédition à l’épicerie du coin avec un ou deux petits tannants, voici quelques trucs et astuces pour tenter de rendre la sortie instructive et divertissante ou simplement plus agréable.
On dresse une liste. Tous les parents le disent : on ne franchit pas l’entrée de l’épicerie sans liste. Elle aide à focaliser l’attention et à ne pas perdre de temps. On peut également regrouper les items de notre liste sous trois grandes catégories d’aliments pour encore mieux s’y retrouver : fruits et légumes, produits laitiers/viandes et aliments du garde-manger.
On implique les enfants. En sollicitant leur aide et leur opinion, les enfants sont 1) occupés, 2) fiers d’eux et 3) plus susceptibles de s’intéresser à ce qu’ils auront dans leurs assiettes par la suite. Fiston préfère les clémentines aux raisins? On lui octroie la chance de choisir; ça fera son bonheur et il sera plus coopératif pour la suite. On peut aussi demander aux enfants, en début de semaine, ce qu’ils aimeraient manger un soir à l’heure du souper. Qui sait, cela nous donnera peut-être une (nouvelle) idée de repas?
On ne quitte jamais la maison le ventre vide. On grignote avant de partir ou on glisse une collation dans notre sac pour notre tout-petit. En cas de force majeure, on ouvre le sac de craquelins qui se trouve dans le panier pour éviter la crise (qu’on prend bien sûr soin de payer à la caisse!).
On part au moment où les petits sont généralement plus tranquilles. Tout est une question d’horaire avec un bébé ou de jeunes enfants. Si possible, on prend le chemin de l’épicerie quand les enfants sont reposés… et quand le supermarché n’est pas bondé. On évite donc les soirs de semaine vers l’heure du souper pour prioriser les week-ends en matinée. Une fois de plus, il faudra user d’un minimum de planification pour maximiser nos chances de réussite!
On n’hésite pas à dire non. Les bonbons. Les desserts sucrés. Les surgelés sans valeur nutritive. S’ils sont réclamés par les enfants et qu’ils ne se trouvent pas sur la liste (et ils risquent de ne jamais s’y retrouver), on dit non. Et on reste ferme. Faire l’épicerie avec de jeunes enfants, c’est aussi le moment de les éduquer sur l’importance d’avoir une alimentation saine. On en profite pour parler des aliments ultratransformés, du sel et du sucre contenus dans certains produits et qui peuvent avoir un impact négatif sur sa santé et son développement. Les enfants tendront l’oreille. Si malgré tout votre enfant décide de faire une scène digne des plus grands films dramatiques, on tente de détourner son attention en lui proposant une option plus santé, mais tout aussi alléchante!